babaà
Idéal ibérique
100 % nature
Fondée par Marta Bahillo en 2012, babaà (ainsi baptisée par Marta d’après une chanson qu’elle chantait à l’origine à sa fille Matilda alors âgée de 2 ans) est une entreprise familiale espagnole qui fabrique des tricots aux matériaux 100 % naturels, destinés à être portés au quotidien. Partant du principe que des matériaux de qualité sont synonymes de vêtements plus chauds et plus durables, le label ibérique privilégie les fibres naturelles, ce qui exclut que ses fils de laine soient mélangés à de l’acrylique ou à d’autres fibres synthétiques.
Conception locale
Une grande partie de la philosophie responsable de babaà consiste à s’approvisionner auprès de fournisseurs locaux et à soutenir l’industrie textile locale. Issue du nord du pays, la laine est récoltée, filée et teinte par des artisans espagnols, et la plupart du coton utilisé provient d’Andalousie au sud. Marta travaille en étroite collaboration avec ses fournisseurs de fils et ses tricoteuses, dont elle juge les compétences et l’expertise irréprochables et avec lesquels elle a tissé de solides relations au fil des ans. Un lien de longue date, précieux, que Marta chérit et dont elle est fière.
Vestiaire unisexe
Reconnaissables au départ à leur coupe oversized et classique, les modèles ont évolué au fur et à mesure et la ligne s’est joliment étoffée. babaà propose aujourd’hui des pièces en maille pour adulte et enfant intemporelles, dont les maîtres mots sont aisance et confort et dont la vocation est de procurer à chacun de la joie au quotidien.
FUB
Douceur danoise
From FUB Kids…
FUB est un label danois, dont les initiales correspondent à celles du fils aîné de la fondatrice Anne Sofie Olrik, styliste de formation qui a toujours mis l’accent sur la qualité et la durabilité. Elle s’associe à Lotte Bundgaard en 2006, pour créer une marque de vêtements pour enfants aux coupes confortables et au design classique. À l’époque, Anne Sofie travaille comme styliste pour femmes, mais son amour pour la maille et le manque de tricots de qualité pour enfants la pousse à créer FUB Kids.
… to FUB Woman
Puis la ligne femme voit le jour à l’automne 2016, plébiscitée par des clientes qui veulent des modèles féminins basés sur la même philosophie, la même qualité faite de matériaux purs et le même design durable.
FUB philosophie
FUB a vocation à créer des tricots qui dureront longtemps, tant au niveau de la qualité que du design ; des pièces que l’on ne ressent pas le besoin de remplacer à chaque saison.
Variations laineuses
Anne Sofie affectionne la maille, qu’elle trouve extraordinaire
à travailler, arguant qu’à partir d’une seule qualité de fil, il est possible de créer de multiples variations de design, simplement en modifiant la jauge, en ajoutant des épaisseurs ou en développant des points et des structures différents. La marque utilise les mêmes fils depuis ses débuts : en 100 % coton biologique certifié GOTS pour ses collections d’été et en 100 % laine certifiée OEKO-TEX® pour ses collections d’hiver. Et même si elle travaille avec ces deux qualités depuis l’origine, elle continue à développer de nouveaux modèles et à expérimenter de nouvelles techniques chaque saison.
L’Envers
À contre-courant
Pourquoi L’Envers ?
Label créé en 2015 par Julie Charvet Robinne, L’Envers est né de son envie de perpétuer un héritage familial de plus de 200 ans issu de l’industrie textile du nord de la France et d’une prise de conscience des travers de l’industrie de la mode. L’Envers invite à : mettre son pull à l’envers pour connaître l’artisan qui l’a confectionné et la matière première tricotée ; penser à l’envers en proposant une alternative à notre mode de vie accéléré ; montrer l’envers du décor et présenter chaque étape de la conception à la production.
Les maîtres mots
Souci du détail, précision et authenticité. L’Envers veut raconter l’histoire des artisans qui tricotent chaque pièce une à une. Julie croit en une consommation raisonnée et éclairée, et entend bien reconnecter avec le respect et la durabilité. Alliant éthique et esthétique, elle veut remettre le temps long au goût du jour. Une commande est livrée à son destinataire au bout de quatre semaines d’attente. Chaque pièce est tricotée dans de petits ateliers familiaux avec un grand savoir-faire en Espagne, où vit Julie, et fabriquée exclusivement avec des matières premières naturelles sélectionnées avec soin dans des filatures françaises, espagnoles et italiennes.
La philosophie
« Moins mais mieux » : moins de pièces, mais confectionnées consciencieusement, pour une consommation plus lente. Loin de la tyrannie des saisons, L’Envers propose des éditions intemporelles destinées à résister à l’épreuve du temps et à survivre aux tendances saisonnières. Des pièces à mettre, remettre et transmettre.
La signature de L’Envers ?
La maille en laine mérinos épaisse : une laine de mouton mérinos 100 % naturelle et 100 % locale : les moutons sont élevés en Espagne et la laine est filée et teintée par la filature de L’Envers près de Barcelone.
Laines paysannes
Beau sens paysan
Pourquoi le nom “Laines Paysannes”, et qui se cache derrière ?
Le nom “Laines Paysannes” exprime d’une part le lien entre le monde du textile et celui de l’agriculture, car n’importe quel vêtement en fibres naturelles pousse d’abord dans les champs, ce que l’on a tendance à oublier. D’autre part, le terme de “paysan” n’est pas neutre et traduit une vision politique en faveur d’une agriculture vertueuse, diversifiée et à échelle humaine. Derrière, il y a Paul, paysan et éleveur de moutons et Olivia, tisserande et lainière ; une équipe militante engagée dans la revalorisation des laines locales : Sarah, Lola, Magalie, Lisa, Camille, Margot, Jade et Anna ; et les paysannes et paysans d’Ariège et alentour, avec qui la marque travaille en concertation pour récolter sa laine.
De fil en aiguille
L’idée de départ était de trouver des débouchés pour la laine qui pousse en abondance dans les Pyrénées et qui est trop peu valorisée. En 2015, Paul et Olivia mettent en place un premier chantier de tri de laine collectif pendant la tonte sur la ferme de Paul. Avec la laine récoltée, ils font fabriquer en Ariège des couettes et du fil à tricoter, vendu par bouche-à-oreille et sur des petits marchés locaux. En 2016, ils créent l’association Laines Paysannes et valorisent la laine de trois fermes, avec des races et des couleurs naturelles différentes. Fin 2016, ils proposent leurs premières chaussettes et accessoires. En 2018, l’équipe se structure en société coopérative.
La philosophie
Reconnecter le textile à la nature, à travers une matière qui prend soin des hommes et de la terre : la laine. La marque travaille main dans la main avec celles et ceux qui font le textile : moutons, éleveurs, créateurs, artisans et industriels. Chaque année pendant la tonte, l’équipe va de ferme en ferme pour récolter et sélectionner les plus belles laines locales. Son engagement : semer une mode libre, transparente et poétique.
LaGrandeBlonde
Valeur pure
Qui est LaGrandeBlonde ?
Derrière cette nouvelle marque française se cache une grande blonde, Pauline, qui a commencé par tricoter pour les uns et les autres. Quand on interroge alors ses amies sur la provenance de leur chèche ou de leur cagoule, celles-ci répondent immanquablement : « C’est Pauline, tu sais ? Mais si, la grande blonde ! » Ce nom s’impose donc assez naturellement dans son esprit lorsqu’elle décide de se lancer en janvier 2023.
Sa petite histoire
En plus de son métier de journaliste, Pauline tricote de petites pièces pour ses proches, puis pour des amis d’amis. Le confinement aidant et lui laissant le temps de tricoter, elle réfléchit à se lancer. Souhaitant développer des pièces plus abouties, elle se forme alors dans la Creuse au centre Lainamac de Felletin, l’occasion de rencontrer tous les acteurs de la filière laine en France et de faire ce constat fou : sur les 14 000 tonnes de laine produite en France chaque année, 80 % sont exportés en Chine et une grande partie finit à la poubelle. Un vrai déclic. Pauline décide alors de revaloriser cette laine locale, en proposant une marque qui fasse la part belle à cette matière naturelle provenant de nos territoires et qui ne soit plus transformée au bout du monde.
Le résultat
Pauline a choisi comme partenaire la filature Fonty, l’une des dernières encore en activité en France, pour réaliser ses pièces en mohair. Pour ses capsules intitulées Les Authentiques, elle utilise les laines d’éleveurs français, à commencer par celle d’Atelier Pure Laine dans le Perche. Tous les tricots de la marque sont réalisés avec une laine de qualité non mélangée à des matières synthétiques, et tricotés à la main par de précieuses tricoteuses, à la retraite pour la plupart et installées dans toute la France.
Misha & Puff
Maille love
Pourquoi le nom “Misha & Puff ” ?
Ce nom correspond au surnom qu’Anna Wallack, la créatrice, donne à son mari, et au surnom que celui-ci lui donne, et ce depuis leur première rencontre il y a une vingtaine d’années. Anna aimait la façon dont ils sonnaient ensemble bien avant la naissance de la marque. Étant les cofondateurs de la marque, ce nom leur a paru approprié lorsqu’ils ont décidé de se lancer.
La genèse
Misha & Puff est née en 2012. Anna a fait une école d’art puis a travaillé comme styliste pendant dix ans avant d’avoir son premier enfant, étape déterminante lors de laquelle elle a voulu faire quelque chose de différent. Elle tricotait pour son fils lorsqu’il était bébé et Misha & Puff est née de cet amour pur et inconditionnel pour lui, et de l’affection d’Anna pour la laine et le tricot.
La philosophie ?
Misha & Puff est une marque conçue par des artistes et fabriquée par des artisans. Anna croit au pouvoir de l’inspiration et revendique simplement de faire de belles choses de la manière la plus agréable possible, avec une prédilection pour le patchwork et un incroyable sens des couleurs et de la façon de les associer. Pourquoi la laine en particulier ? Anna s’explique : « Les propriétés de la laine sont merveilleuses, pour les enfants comme pour les adultes. Depuis que nous avons commencé à créer une ligne pour bébés, nous aimons particulièrement la laine mérinos pour eux, car elle est à la fois isolante et respirante. Tout le monde devrait avoir de la laine dans sa garde-robe. Je la porte 9 à 10 mois par an ici en Nouvelle-Angleterre. En tant que tricoteuse à la main, il n’y a rien de tel que de tricoter avec de la laine. C’est doux sur les aiguilles et, grâce à l’élasticité naturelle, c’est une matière facile à manier. »
Où et comment les pièces sont-elles fabriquées ?
Les tricots sont fabriqués au Pérou selon des méthodes ancestrales au savoir-faire artisanal incomparable.
Tergel
Élégance mongole
Pourquoi le nom “Tergel” et qui se cache derrière ?
Tergel est le prénom de la créatrice du label, née en Mongolie et vivant en France. Cela signifie également “la pleine lune” en mongol, un symbole de pureté que Tergel aime associer à la pureté et à la qualité de la laine de yak qu’elle choisit pour concevoir ses pièces.
La philosophie ?
« Être plus qu’avoir », une philosophie axée sur la qualité et la durabilité, comme une invitation à privilégier la qualité, les valeurs intérieures, le respect de la nature, l’authenticité et le bien-être par rapport à la simple possession matérielle. Les pièces Tergel incarnent ces valeurs et offrent à ses clients une expérience qui va au-delà de la simple acquisition d’un produit.
Pourquoi la laine en particulier ?
Née en Mongolie, Tergel a baigné dans une culture où la nature est respectée et valorisée. Fortement ancrées dans une philosophie d’autosuffisance, ses créations s’inspirent d’une histoire riche où chaque aspect de l’animal est utilisé avec respect et gratitude. La laine de yak est rare et précieuse, ce qui confère aux vêtements Tergel une valeur de privilège et d’exclusivité.
Made in Mongolie
Si la création et le design sont réalisés à Paris, le processus de fabrication est ancré en Mongolie. De la récolte des fibres, directement auprès des nomades, au filage de laine et à la fabrication des pièces, réalisés à Oulan-Bator. Cela reflète l’engagement de Tergel envers la durabilité, le respect de la nature et l’authenticité de sa culture. Tergel connaît les nomades éleveurs, les femmes qui trient et filent la laine, et celles qui fabriquent les pièces. Chaque printemps, elle se rend en Mongolie pour la récolte du duvet, prélevé par brossage sans causer de stress ni de douleur aux animaux. Chaque pièce est conçue avec soin et reflète le savoir-faire artisanal mongol.
RUS The Brand
Maille sororale
La philosophie de RUS
RUS est le nom de famille de l’arrière-grand-père d’Inès et Pati, les deux sœurs à la tête de ce label espagnol. Ces dernières invitent les femmes à créer leur propre rituel vestimentaire, en superposant les pièces et en priorisant le confort et la qualité. Elles croient en l’artisanat et en la beauté de vêtements bien pensés produits de façon éthique, destinés à être redécouverts saison après saison. Adeptes d’une philosophie de consommation responsable, elles ont la volonté d’offrir un produit désirable, en sélectionnant des matériaux et des techniques réfléchis et en causant le moins de dommages environnementaux possible.
Pourquoi la laine en particulier ?
Inès et Pati aiment la maille, et plus particulièrement la laine mérinos pour sa douceur et sa flexibilité et pour la sensation qu’elle procure sur la peau. Grâce à l’utilisation de fils à base de laine mérinos, elles développent une large gamme de textures et de poids de maille.
Production éthique et responsable
Inès et Pati considèrent leurs pratiques en matière de durabilité environnementale et sociale comme un investissement dans le bien-être de notre société et de notre planète. Leur production est artisanale, faite dans des usines familiales au Portugal, en Espagne et en Italie, à courte distance de leur bureau en Espagne. Cela leur permet de s’assurer des bonnes conditions de travail des personnes qui produisent les tricots RUS et de conserver une production locale. Leurs fils sont soigneusement sélectionnés dans des usines italiennes dont l’histoire est marquée par des normes de qualité et des pratiques de travail exceptionnelles, et respectent les directives européennes les plus strictes. Enfin, les technologies fully fashioned et wholegarment utilisées, permettent de réduire à zéro les déchets de fils tout au long de la production.
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Article à retrouver dans le HOME Magazine n°109 (janvier-février 2023), disponible en kiosque
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