Saveurs israéliennes
Né d’une mère française et d’un père israélien, Jonathan Sason-Cohen est riche d’un environnement biculturel, y compris d’un point de vue culinaire. On lui doit le restaurant Chiche, né à Paris en 2017, qui met entre autres à l’honneur le houmous, l’un des plats les plus populaires du Moyen-Orient où il se déguste en plat principal avec une pita tiède. Avec ce livre, Jonathan dévoile ses recettes phares, inspirées par les plats de son enfance et issues de la diaspora israélienne et irakienne. Café glacé à la cardamome, baba ganoush, rugelach (petits croissants au chocolat et à la cannelle), falafels, pain pita et bien sûr houmous (en six façons)… de quoi se régaler comme au restaurant de Jonathan !
Bonnes pâtes
Intolérante au gluten et au lactose, Jeanne B. doit composer depuis plusieurs années sans eux. Devenue une référence en matière de cuisine exempte de gluten et de lactose, elle parvient, à force d’expérimentations, à trouver des alternatives, grâce à la diversité des farines (millet, amarante, sarrasin ou châtaigne), des fécules (de maïs, de tapioca) et des liants (psyllium ou gomme de xanthane). Ses pains, brioches, tartes ou gâteaux n’ont ainsi rien à envier à la boulangerie-pâtisserie traditionnelle. Son livre a vocation à nous faire découvrir et apprendre à mélanger, doser et pétrir pour réaliser tout type de pâte (fond de tarte, pâte à choux, sablés, crêpes et pancakes, pains…) et dévoile 80 recettes sucrées et salées, gourmandes et originales.
Parce que c’est bon !, Jeanne B., éditions Ulmer, septembre 2024, 224 pages, 25 €.
Délices d’automne
Si le champignon de Paris tient souvent le haut du pavé en cuisine, il existe pourtant nombre d’autres délices des sous-bois comestibles et goûtus, qu’Émilie Franzo a vocation à nous faire découvrir dans cet ouvrage. Girolles, pleurotes, cèpes, trompettes-de-la-mort, chanterelles, truffes, portobello ou shiitaké sont ainsi cuisinés en poêlée ou en soupe, et viennent enrichir de leurs texture et saveurs risottos ou omelettes ; une soixantaine de recettes pour apprendre à les préparer et les cuisiner, de la chakchouka de champignons et aubergines aux portobello farcis en passant par des pâtes sauce crémeuse à la truffe ou du butternut farci aux champignons & quinoa.
Champignons maison, Émilie Franzo, éditions Marabout, août 2024, 192 pages, 19,90 €.
Alchimie fruitée
Délice sucré qui nous replonge instantanément en enfance, la confiture occupe une place de choix dans le garde-manger familial. Si vous souhaitez vous lancer et réaliser vous-même de délicieux élixirs fruités artisanaux, ce livre réalisé à quatre mains par Lise Bienaimé et Sabrina Delattre est un précieux allié. Brossant le portrait d’une cinquantaine de fruits pour apprendre à bien les choisir et les préparer, il dévoile ensuite une centaine de recettes classiques (gelée de coings) ou plus audacieuses (ananas, coco, citron vert) répertoriées par saison, ainsi qu’une quarantaine de recettes à la confiture pour les associer avec gourmandise avec d’autres délices, comme la tarte Tatin à la banane et confiture de rhubarbe gingembre.
Mets d’outre-Manche
Si vous aimez les fish & chips et les scones, foncez en librairie vous procurer cette bible mettant à l’honneur la cuisine britannique à travers 550 recettes. L’auteur, Ben Mervis, historien culinaire, chercheur et écrivain, y propose un voyage gastronomique au prisme des régions des îles britanniques, de l’Angleterre au pays de Galles et de l’Écosse à l’Irlande du Nord. Supplémenté de textes sur les origines et l’évolution de la cuisine britannique, ce livre est aussi riche en pépites culinaires qu’en références sur l’histoire culturelle de ce territoire singulier. Pour compiler les mets qui composent cet alléchant répertoire, Ben Marvis s’est rendu aux côtés de chefs dans tout le Royaume-Uni. Les pois noirs mijotés du Lancashire ou le pudding du Plough Monday n’auront bientôt plus de secrets pour vous !
Le Livre de la cuisine british, Ben Mervis, éditions Phaidon, octobre 2024, 464 pages, 49,95 €.
Bible végétale
Est-il encore nécessaire de présenter Angèle, cheffe et naturopathe à l’initiative de la Guinguette d’Angèle, traiteur bio qui depuis 2012 n’a de cesse de régaler nos papilles de plats veggie savoureux et originaux ? Également autrice de nombreux livres, Angèle propose une fois encore dans ce nouvel opus de nous donner l’eau à la bouche tout en composant nos assiettes avec des ingrédients bénéfiques pour la santé. Proposant 150 recettes végétariennes, l’ouvrage en décline 3 à 6 pour chaque légume et chaque fruit et nous explique comment bien les choisir, les préparer et les conserver. Légumineuses et herbes ne sont pas oubliées et complètent ce réjouissant recueil de saveurs saines et gourmandes.
Ma Cuisine veggie, Angèle Ferreux-Maeght, éditions Marabout, septembre 2024, 336 pages, 29,95 €.
La trésorerie passe à table
Alors que La Trésorerie célèbre ses dix ans d’existence, le trio à la tête de ce néo-bazar – Elsa Coustals, Lino Landau et Denis Geffrault – dévoile La Nouvelle Table, un livre inspirant mêlant recettes et arts de la table, qui partage leur conception de ce que signifie “faire table” aujourd’hui.
Selon ces amoureux du beau, de l’utile et du durable, un dîner réussi est un dîner surprenant dont on se souviendra. Mais alors, comment rendre sa table vivante, invitante et dynamique ? Comment favoriser la convivialité ? Comment rendre ces moments mémorables et mettre en valeur sa cuisine ? Autant de questions auxquelles leur livre a vocation à répondre, en s’adressant à qui a envie de partager des moments festifs et chaleureux autour du rituel magique que constitue le fait de se mettre à table pour partager un bon et beau moment. En la matière, le trio est riche d’une certaine expérience : « Nous échangeons sans cesse avec nos clients, avec les restaurateurs et les chefs, avec les fournisseurs et les designers, sur ce qui change en cuisine et à table. Nous sommes donc en position privilégiée pour constater à quel point le “repas à la française” a évolué ces dernières années, tout en étant toujours une spécificité forte de notre culture. » Selon eux, on “fait table” comme on “fait à manger” : « Tout comme on choisit avec qui on mange, on va choisir ce que l’on mange et comment on le fait (où, avec et dans quoi). Savoir “faire table”, c’est sans doute travailler l’alchimie entre le qui, le quoi et le comment, sachant que tout cela est aussi, bien sûr, une question de goût personnel. C’est pourquoi nous présentons toutes ces tables et ces recettes, comme des inspirations. » Libre au lecteur
de se les approprier ensuite au gré de ses propres envies. Une chose est sûre selon Elsa, Lino et Denis, le contenant est aussi essentiel que le contenu : « Des linguini roses dans une assiette blanche, ça peut être bon. Dans une assiette rose, c’est une claque (s’ils sont réussis, évidemment…). Une table ennuyeuse ne rend pas justice à une cuisine créative. Et même lorsqu’on n’a pas cuisiné et qu’on s’est approvisionné chez un bon traiteur, les contenants peuvent pimper le tout.
La cocotte qui arrive sur la table, les assiettes, les verres, les serviettes : tout peut être une occasion d’expression ! »
La Nouvelle Table,
