Bonne adresse : Champs Libres, les épiceries urbaines à Paris

Un maillon indispensable entre la ville et la campagne, qui valorise le travail de paysans passionnés et engagés, de la culture à l’étal, les 4 épiceries Champs Libres à Paris.

Par Hélène Lahalle

Épiceries urbaines vertueuses dans lesquelles acheter des produits du terroir sourcés en circuit court, les adresses Champs Libres célèbrent le bon et le bien manger, en proposant des denrées brutes mais aussi des plats maison réalisés à partir de celles-ci.

Le rural des villes

Bastien Gautier, fils d’agriculteur seine-et-marnais et fondateur de Champs Libres, veut valoriser l’agriculture paysanne engagée en proposant des produits en circuit court dans ses épiceries parisiennes, pensées comme de véritables commerces de proximité ; le lien avec le client y est primordial. Chacune comprend une partie primeur, une épicerie fine mais aussi une partie traiteur, qui propose des plats majoritairement axés sur le végétal. La quatrième adresse a éclos en novembre et reprend les trois piliers que Bastien veut mettre en avant dans ces lieux d’alimentation vertueuse : le bien manger par la terre, l’humain, et le goût. Ici, honneur au sourcing local. Les produits proposés sont issus des fermes de la famille et des amis de Bastien : la cueillette de Compans pour les fruits et légumes de saison (les seuls non français sont issus de petites coopératives biologiques siciliennes ou andalouse), la fraiseraie de l’Étang pour les fraises, framboises et mûres, la ferme de Vecten pour les œufs fermiers plein air ou la fromagerie Moret pour les fromages de chèvre. Honneur aussi aux savoir-faire artisanaux de chaque terroir, tels que celui des charcuteries de Franche-Comté, des olives de Nyons ou d’autres AOC et AOP.

Pour sélectionner ses producteurs, Bastien se rend sur le territoire de ses collaborateurs pour échanger avec eux. Il œuvre aussi à une meilleure rémunération de ceux-ci. « Nous essayons au maximum de pratiquer des prix justes. À la fois pour que nos producteurs soient rémunérés à la hauteur de leur superbe travail et également pour que nos produits (et donc, le bien manger) restent accessibles à nos clients. Nos producteurs fixent leurs prix que nous ne négocions pas et travailler en circuit court nous permet d’entretenir ce cercle vertueux », précise-t-il. Sa seule boussole ? Valoriser l’agriculture paysanne, soucieuse du respect des sols, de l’environnement, et du bien-être animal.

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Article à retrouver dans le HOME Food n°1 (printemps 2024), disponible en kiosque
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