Bohème Goods, une vie de bohème
Qui est-elle ? Sarah Shabacon, 27 ans, chineuse.
Où vit-elle ? En Colombie-Britannique, au Canada.
D’où lui vient cette passion pour le vintage ? D’abord de ses grands-parents, tous deux collectionneurs et amateurs de chine invétérés. Puis, c’est à l’adolescence que Sarah arpente assidûment braderies et friperies en compagnie de sa mère, à la recherche des plus belles pièces de seconde main. Elle y apprend à sentir le tissu et à reconnaître la soie, le cachemire ou encore le coton de qualité.
Ses inspirations ? Si la nature est son inspiration du quotidien, Sarah est aussi passionnée par l’architecture, les livres d’art et les sculptures vintage.
Son signe distinctif ? Bois, argile, onyx, rotin… Les matières naturelles sont au cœur de ses trouvailles déco. Avec une affection toute particulière pour les objets et vases en terre cuite, elle n’en délaisse pas pour autant les corbeilles et paniers aux imperfections occasionnées par le temps qui passe. « Chaque pièce a vécu une vie avant que je la trouve, et je garde toujours cela à l’esprit lorsque j’achète pour la boutique en ligne. »
CK Goods, soleil sur toile
Qui est-elle ? Codie Kyle, 26 ans, artiste visuelle.
Où vit-elle ? Dans sa ville natale, Austin, au Texas.
D’où lui vient cette passion pour la peinture ? Entourée d’une mère artiste et d’une famille très créative, Codie a fait instinctivement route vers la peinture, qu’elle considère comme « la plus belle façon pour elle de s’exprimer et son meilleur exutoire ».
Ses inspirations ? Pour cette artiste visuelle, une bonne idée peut venir de n’importe où. Mais c’est d’abord la nature, la musique des années 1960 et 1970 ou encore ses voyages qui la nourrissent chaque jour.
Son signe distinctif ? Attirée par les tons terrestres – ocres, roses et beiges –, et plus spécifiquement par les teintes désertiques, Codie traduit son univers solaire et organique sur toile de bois ou de lin, ainsi que sur les murs. Sa dernière série, inspirée par la Thaïlande et l’Indonésie, introduit un nouveau coloris à sa palette habituellement 100 % minérale : le vert olive, dont elle est récemment tombée amoureuse.
Pampa, de l’Argentine à Byron Bay
Qui est-elle ? Victoria Aguirre, 34 ans, photographe et cofondatrice de Pampa.
Où vit-elle ? Byron Bay, Australie.
D’où lui vient cette passion pour l’artisanat argentin ? « Dans de nombreuses régions du pays, le tissage manuel traditionnel, les teintes naturelles et les motifs inspirés par la nature s’éteignent peu à peu. » En créant Pampa avec son compagnon Carl, d’origine argentine, elle aspire à sauvegarder ce patrimoine ancestral pour les générations futures.
Ses inspirations ? Largement influencée par ses voyages en Argentine, ce sont surtout les environnements naturels du pays, et en particulier ceux du désert, qui lui offrent des inspirations infinies.
Son signe distinctif ? Victoria aime dénicher des tapis uniques, tissés en laine de haute qualité par les artisans, et surtout fabriqués de manière éthique. Les motifs qui les habillent, piochés dans le cadre exceptionnel qu’offre le pays ainsi que dans le folklore et les légendes, en font des pièces rares, que l’on admire telles des œuvres d’art.
Chabi Chic, l’artisanat marocain réinventé
Qui sont-elles ? Nadia Noël et Vanessa Di Mino, 45 et 37 ans.
Où vivent-elles ? Au Maroc toutes les deux, depuis 20 et 10 ans.
D’où leur vient cette passion pour l’artisanat marocain ? Lorsqu’elles s’installent à Marrakech pour mener à bien leurs projets respectifs, les deux femmes ont un véritable coup de cœur pour la richesse de cet artisanat multiséculaire. En 2013, elles lancent Chabi Chic, main dans la main. Naît de cette première collaboration une ligne de vaisselle aux dessins traditionnels et aux motifs rayés.
Leurs inspirations ? Un mix and match parfaitement maîtrisé. « L’authenticité et le charme des pièces fabriquées par les artisans marocains depuis toujours, mêlés à des idées déco plus contemporaines issues de notre culture française. »
Leur signe distinctif ? Nadia et Vanessa offrent un souffle de modernité au lifestyle marocain sans délaisser une seconde les savoir-faire ancestraux. Les traditionnels verres Beldi s’habillent de terrazzo, les tabourets en paille ou en cuir se parent de cannage, et l’incontournable tadelakt prend la forme de vases, de bougeoirs ou encore de carafes aux lignes on ne peut plus organiques.
Hello Vintage Life, chérir les pièces uniques
Qui est-elle ? Kerry Wong, chineuse.
Où vit-elle ? À deux pas de la plage de Dromana, à Victoria en Australie.
D’où lui vient cette passion ? L’essentiel des week-ends de son enfance, c’est chez les antiquaires, accompagnée de ses parents, que Kerry les passe. Biberonnée à la seconde main, sa réflexion sur le bien fait et les pièces uniques auxquelles on offre une deuxième chance d’être chéries devient très vite un mode de vie.
Ses inspirations ? L’environnement est définitivement au cœur de son travail. « Je suis inspirée par la faible empreinte carbone générée par les pièces vintage, ce qui est aujourd’hui, pour moi, plus important que jamais. »
Son signe distinctif ? Kerry ne jette son dévolu que sur les pièces avec lesquelles elle sent une profonde connexion. « Je choisis toujours des objets à l’esthétique agréable, des pièces coups de cœur et que je pourrais avoir chez moi. » Touchée par l’esprit libre, l’exotisme et l’originalité du style bohème, elle déniche pléthore de trésors aux teintes minérales et fait sans cesse la part belle aux matières naturelles.